En moins d’1 heure, découvrez et repartez avec une ou des méthodes d’intelligence collective et/ou des outils collaboratifs pour (ré)animer un collectif, une équipe, une réunion…
Nous vous présenterons des repères méthodologiques et nos retours d’expérience de facililtateurs·ices.
C’est un moment léger et convivial, conçu en 3 tiers :
> 20 minutes où nous vous présentons des trucs-presque-intéressants sur l’intelligence collective et vous buvez un café ou un thé (ou finissez de manger si besoin !) ;
> 20 minutes de questions-réponses (pendant lesquelles vous pouvez terminer votre boisson chaude);
> 20 minutes de papote libre avant de retourner dans nos collectifs
Ateliers gratuits et ouvert à tous·tes
Qui sommes-nous ?
Ici, vous trouverez les ressources que nous mettons à disposition après chaque “midi”.
Nicolas Geiger & Guillaume Doukhan, facilitateurs et formateurs, intervenant auprès de collectifs divers, et portant la formation Animacoop Gap (+ d’infos sur cette formation).
Céline Julliat, facilitatrice et formatrice, intervenant aussi auprès de collectifs divers au nom du collectif la Volte et portant les (Dé)Formations de la Volte (+ d’infos sur la formation “Gouvernance Partagée et Découverte de la Facilitation”)
Programme automne 2024
Programme printemps 2024
Ressources et docs utiles
Midi #1 – Souvenirs du futur (23 avril 2024)
1/ Lien vers la méthode détaillé dans les Metacartes (ça vous donne aussi le lien vers le site des Métacartes du coup 😜) : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/souvenir-du-futur
Ainsi que l’outil de présentation “Diagramme avec les pieds“.
2/ Lien vers le déroulé présenté par Nicolas “Enfant en danger, hôtel du département, 2016) : https://cloud.coop.tools/s/mSFL6mZEXNCAw83
3/ Le déroulé de la soirée citoyenne à Barcillonnette :
- Accueil et règles communes : pas de jugement, assumer sa subjectivité, posture constructive, ajout d’idées et non critique des idées des autres
- Jeux de positionnement : cette salle est la carte de Barci, placez-vous selon l’endroit où vous habitez sur la commune + frise chronologique rangez-vous “Depuis combien de temps habitez-vous à Barcillonnette ?”
- Souvenirs du futur “Samedi 15 septembre 2027, vous venez de vivre une semaine mémorable à Barci. Racontez cette vie quotidienne si riche et épanouissante. Qu’avez-vous fait durant cette semaine ?”. 1 à 2 post-it /personne (avec 1 idée par post-it). Puis, collecte des post-it et classement en direct sur un grand mur, pour faire émerger des regroupements de post-it par idées similaires, et donc faire émerger des thématiques / sujets d’intérets communs.
- Enfin, les gens se répartissaient en sous-groupe, selon la thématique qui les attirait le plus, avec pour consigne de rendre concret et opérationnel cet idéal de 2027.
4/ Les 2 livres évoqués :
- Le Travail qui relie / Echopsychologie (Joanna Macy) , aux Editions Souffle d’Or.
- “Et si… on libérait notre imagination ” (Rob Hopkins), aux Editions Acte Sud.
Midi #2 – Mandala holistique (16 mai 2024)
Le déroulé de cet outil est raconté de 2 façons différentes, avec des textes et des exemples en images
- Du côté des Metacartes : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/mandala-holistique/ (et trucs et astuces par ici)
- Du côté d’Interpôle : https://interpole.xyz/?MandalaAutoportrait
Plusieurs exemples visuels dans cet article : https://www.changer-de-paradigme.fr/mandala-holistique-une-vision-claire-et-des-caps-communs/
Le témoignage de Guillaume sur l’association Court Jus.
Midi #3 – Poser des règles communes (21 mai)
Le cadre de sécurité, ou comment poser des règles communes pour des réunions constructives.
Pourquoi des règles communes ? Pour faire vivre l’intelligence collective, il est indispensable que chacun·e puisse s’exprimer et participer pleinement aux réunions, aux échanges, à la co-construction. Or, nous constatons que si on ne pose pas de cadre, de règles communes, les échanges se déroulent alors dans l’implicite, le non-dit relationnel. Et les effets d’influence ou de domination jouent alors à plein, empêchant la participation de tous·tes : homme/femme, jeune/vieux, position hiérarchique, ou encore personnalité (des gens qui parlent naturellement bcp, d’autres plus timides…).
Définition du cadre de sécurité : un cadre pose des limites dans lesquelles je peux évoluer librement. Je peux choisir de le tester ou de jouer avec, quitte à ce que ça le fasse évoluer. Il est constitué des règles minimales communes, auxquelles chacun·e sera engagé·e, afin de satisfaire notre besoin de limites claires dans lesquelles nous pouvons vivre une pleine liberté de croissance individuelle et collective. Voir le cadre de sécurité développé par le collectif La Volte (2 pages)
2 façons de poser ce cadre de sécurité :
- un cadre et des règles imposées par la personne qui facilite. Celle-ci est alors seule à garantir ce cadre (exemple de règles classiques dans l’image ci-contre)
- un cadre co-construit par le collectif (accords de groupe) : chacun·e devient alors co-garant du cadre, légitime à le rappeler. Plus long à construire, mais plus fort pour le collectif. Voir la méthode détaillée sur le site ressource Interpôle.
Midi #4 – (ré)animer une visio (30 mai, en visio bien sûr !)
La séquence “Le raccourci clavier qui simplifie la visio” : lorsque vous êtes dans la fenêtre de la visio, appuyez en même temps sur la touche “Windows” et la flèche gauche. Hop, votre fenêtre visio se cale sur la moitié gauche de l’écran. Ensuite, dans une autre fenêtre (par exemple un document écrit, un framapad ou un mut de post-it en ligne…), idem : touche “Windows” + flèche droite = hop , cette fenêtre se cale sur la moitié droite. Vous pouvez donc voir la visio ET un autre logiciel facilement.
1- Comprendre : pourquoi la visio est un mode de communication dégradée
La règle de Mehrabian annonce que la communication est reçu par son interlocuteur comme ceci :
- 7% lié au sens du mot (verbal)
- 38% à la voix (paraverbal)
- 55% à l’expression faciale utilisée pour prononcer le mot (non-verbal)
Bien que critiquée et remise en cause, cette règle nous fait comprendre que le non-verbal est essentielle dans la communication inter-personnelle.
Or, en visio, il n’y pas (ou peu) de non-verbal ! C’est pourquoi ce mode de communication est si fatigant.
Quelques mécanismes
- Décalage entre le son et l’image (désynchronie) : même infime, ce décalage demande un effort supplémentaire au cerveau pour qu’il reconstruise la réalité.
- Impossible de se regarder dans les yeux : pour que tu aies l’impression que je te regarde dans les yeux, il faut que je regarde la caméra. Donc je ne te vois pas… Cette absence de contact visuel est interprétée par le cerveau comme “un évitement du regard”. En présentiel, notre cerveau interprète cela comme au mieux du désintérêt, au pire de la défiance. Encore une fois, notre cerveau doit fournir un effort pour reconstruire la réalité.
- Se parler à soi-même, se regarder travailler : tout le monde peut me regarder (mais je ne sais pas exactement qui est en train de la faire) je suis sur scène, en train de jouer devant du public. Pression sociale et, encore une fois, fatigue.
- Se distribuer la parole : en présentiel, elle est régie inconsciemment grâce aux signes non-verbaux. La visio demande un effort d’attention aux autres, et créé un frein à la parole spontanée (ce qui est parfois bénéfique, selon les personnalités ! 😜). Ce frein crée souvent des “silences”, un peu gênant, où personne ne parle. Puis 2 personnes finissent par parler en même temps etc…
- Trucs d’animation pour contrer cet effet :
- légitimer le silence lorsqu’on anime, rendre ce mécanisme explicite et assumé
- Lever physiquement la main pour parler
- Lever la main/demander la parole via un emoticone
- Trucs d’animation pour contrer cet effet :
Source utile : article de francetvinfo.
Le multitasking, fléau de la visio
Durant une visio, nous avons tous·tes déjà fait autre chose (lire ses mails, regarder un truc…). Deux raisons principales à cela :
- Soit parce que j’ai des tâches vraiment urgentes à finir (dans ce cas, on peut poliment s’excuser et ne faire honnêtement que traiter ces tâches urgentes)
- Soit parce que le sujet ne m’intéresse pas, ou ne me concerne pas (dans ce cas, est-il utile que je sois à cette visio ?)
En tant qu’animateur·ice de la visio, il est difficile de lutter contre le multitasking. Tout au plus peut-on être transparent et demander sur un sujet précis que tout le monde participe pleinement aux échanges, sans faire autre chose.
L’écran, l’unique outil de réunion ?
En visio, la dimension corporelle est reléguée au 2d plan. Nous ne devenons qu’une bouche, deux yeux et deux oreilles. Il est donc très recommandé de faire des visios courtes, de les ryhtmer et de faire régulièrement bouger ce corps situé sous votre tête.
Enfin, la Visio est outil productif. Il n’y pas d’informel au début ni à la fin (alors que c’est une dimension essentiel de la vie d’une équipe ou d’un groupe). Le travail débute d’emblée et les échanges se finissent soudainement, dès qu’on a quitté la visio.
2/ agir pour des visios plus vivantes
Rythmer la visio, prévoir des temps “grand groupe / sous-groupes” : des outils comme Big Blue Button (libre), Jitsi (libre) ou Zoom (pas du tout libre) permettent de faire des sous-salles visio.
Utiliser des outils complémentaires à la visio, par exemple :
- Un pad de rédaction collaborative, comme framapad. Le site suivant permet d’en créer facilement (voir le 1er encadré) : https://entraide.chatons.org/fr/
- Un mur de post-it. Celui qui nous avons utilisé a été fait sur https://digipad.app (service libre et gratuit proposé par l’excellente https://ladigitale.dev)
Co-animer : être (au moins) deux permet d’avoir des temps de répit et/ou de déléguer les aspects techniques (dont le suivi du tchat).
Midi #5 – L’élection sans candidat·es
Ci-dessous une aide synthétique fait par l’Instant Z.